Seuil, Août 2012,
J'ai toujours entendu ou lu de très bonnes critiques sur les romans de Ron Rash, je m'attendais donc à être charmée par son dernier roman Le monde à l'endroit... et bien non!
Le début me paraissait pourtant prometteur : Travis est un adolescent paumé, rejeté par son père, qui tombe sur une plantation de pieds de cannabis alors qu'il allait pêcher.
Bien évidemment il se sert allègrement et réussit à revendre les pieds à Léonard, un ancien enseignant, vivant plus ou moins reclu chez lui avec Dena, une juene toxico.
Mais les Toomey, propriétaires des plants ne comptent pas se laisser faire et après plusieurs vols, ils attrapent Travis et lui font passer un mauvais quart d'heure!
Jusque là, j'étais emballée, mais c'est bien vite retombé...
Travis se met alors en tête de passer un examen lui permettant de continuer ses études et se fait aider de Leonard, qui décide lui aussi de suivre le droit chemin et d'arrêter de revendre de la drogue.
En révisant quelques grands chapitres de l'histoire locale il tombe sur un massacre perpétré pendant la guerre de sécession où une bonne partie de sa famille a été abattue.
Entre les chapitres s'insèrent les passages du journal d'un médecin de campagne de l'époque (1860), inscrivant ses journées, les patients soignés et les remèdes donnés.
Le lien s'établie à la fin du roman et laisse le lecteur un peu dérouté une bonne partie du récit.
Je ne sais quoi penser de ce roman ( et ma chronique en est la preuve, je ne sais même pas quoi en dire!).
Travis passe de longs moments à réfléchir sur le passé, l'incidence que celui-ci peut avoir sur notre construction personnelle...
La fin m'a semblé être un grand n'importe quoi, otage, courses poursuites sur fond de drogue et d'alcool......
Je suis passée à côté de ce roman, vraiment...
Je retenterai Ron Rash avec Les pieds au paradis
Merci A Dialogues pour la découverte de ce roman